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lundi 2 mars 2015

Ombre et lumière


Et voilà, enfin abouti ce projet long et fastidieux, abordé il y a déjà un sacré moment ici (août dernier ?). 
Désolée de la qualité moyenne de la vidéo (il faudra vraiment que j'apprenne un jour à exporter une vidéo...)

mercredi 8 octobre 2014

Méthée - Stage à l'Atelier des Poupées

Durant mon stage à l'Atelier des Poupées, chez Isabelle Nuncq à Epinal, (vous trouverez un lien vers son site dans la rubrique "Voisins") j'ai eu à imaginer un personnage de A à Z pour le réaliser ensuite en pâte polymère. Voici donc quelques unes de mes recherches ainsi que des photographies durant la création du personnage.


























mardi 8 juillet 2014

Into the room (MAJ du 18.09)

Quelques photos d'un travail en cours qui réunira maquette et animation.









Quelques photos supplémentaires de la maquette finie :










mardi 29 octobre 2013

Who's that man ?






Ragna, l'aveugle.


Statue en bois flottée d'environ 2mètres de hauteur, réalisée lors d'un stage au Théâtre de la Toupine à Evian.

"Cette histoire se déroule au temps où les dieux déjà s’étaient désintéressés des êtres vivant sur la Terre, et avaient désignés des créatures afin de s’occuper des tâches qu’eux-mêmes avaient laissé à l’abandon.
Ragna était l’une de ses créatures, elle avait pour mission de s’occuper des arbres de sa forêt et des petits êtres qui y vivaient. Chaque jour, perchée dans les branches de ces-derniers, elle prenait le temps de penser leur plaie avec de la cire, de cueillir les fruits qui déjà alourdissaient leurs branches, s’occupait de veiller sur chaque nid lorsque les parents, encore un peu trop insouciants, s’envolaient à la dérobée.

Un matin alors qu’elle était occupée à retirer les premières feuilles mortes des arbres afin que ceux-ci gardent leurs feuillages durant l’hiver, elle trouva un homme au pied de l’un d’eux. Il s’était égaré, à bout de force, et ne trouvait plus le chemin pour sortir de l’immensité de cette forêt. Ragna se méfiait des hommes, bien que ceux-ci aient leurs villages suffisamment éloignés pour ne pas causer de tort à sa forêt ou à ses protégés,  elle avait entendu suffisamment d’histoires sur la violence qui les habitait. Celui-ci pouvait bien mourir, elle n’en avait cure.

Cependant, chaque jour durant elle le retrouvait, au pied du même arbre, et chaque jour celui-ci ne se doutait pas qu’il était épié, car les êtres des forêts, des monts et des lacs savent se rendrent invisible aux yeux des Hommes. Elle trouvait finalement sa faiblesse attendrissante, déposait quelques fruits mûrs et de l’eau afin que ce dernier ne dépérisse pas, et restait un peu plus à épier l’homme, jusqu’au jour où elle lui apparue en personne.

Ragna était très belle, certainement l’une des plus belles créatures des dieux, et l’homme n’eut aucune crainte lorsqu’il la vit pour la toute première fois. Les jours passèrent et Ragna lui apprit à chasser, se repérer dans la forêt, écouter et comprendre le chant des oiseaux, et peu à peu, les deux êtres se rapprochèrent.

Un jour cependant, l’homme demanda à Ragna de le conduire à la lisière de la forêt, car il avait à faire auprès des siens. Cela faisait maintenant 2 mois qu’il n’était pas rentré et que beaucoup devait le croire mort.

« Je reviendrais », promit-il, « pour toi. Chaque nuit que tu auras à attendre, assieds toi auprès du même arbre où tu m’as trouvée et regarde le ciel, car il est le même pour tous, et lorsque je le fixerais à mon tour, ce sera tout comme si nous nous trouvions ensemble. »

Et il partit.

Ragna avait suffisamment à faire les journées avec les arbres et l’hiver approchant, mais peu à peu, elle délaissa la forêt pour passer nuits et jours au pied de l’arbre à fixer le ciel. Les jours passèrent et pour la première fois, les feuilles des arbres tombèrent et ceux-ci se retrouvèrent nus. Enfin une décennie passa et l’homme n’était toujours pas revenu, il était mort, elle le savait, car la vie d’un homme est bien plus courte que celle d’un être divin. Ses yeux s’était voilés, mais malgré sa cécité, Ragna fixait toujours le ciel, espérant qu’un jour, quelqu’un viendrait."